Courriel / Correspondance
Plainte initiale du père envoyée à l'école (Des Cavaliers) :
De : Gioberti François< gio@cognition-marketing.com >
À : < Catherine.Dubuc@cspo.qc.ca >
Date : mar. 07 mai 2019 11:46:15 -0400
Sujet : Être le NÈGRE de quelqu'un...
============ Message transféré ============
« On est tous le nègre de quelqu'un dans la vie » pour être fidèle à l'idée du livre Un cadavre en classe de Robert Soulieres, proposé par l'école et pour lequel mon enfant doit soumettre un curriculum vitae. J'ai intercepté cette expression raciste, grâce à
Quincy qui lisait son livre à haute voix dans l'auto. J'ai donc décidé de dédier le week-end à la lecture
complète de ce livre avec l'espoir de trouver une justification éducationnelle que pourrait supporter votre école dans la propagation de cette insulte raciale.
Je vous écris principalement parce que je suis sincèrement concerné par votre processus de sélection de livre de lecture pour les élèves de sixième année. J'ai du mal à concevoir comment votre institution a pu considérer un livre parsemé de stéréotypes à
connotation raciste et misogyne comme outil pédagogique.
« On est tous le NÈGRE de quelqu'un » a été utilisé à deux reprises par l'auteur pour traduire la résignation esclavagiste d'un personnage.
En tant qu'éducateur ne vois-tu pas un problème avec cette expression ? Accepteriez-vous qu'un élève ou un professeur se prononce ainsi dans la cour d'école ?
Je vous garantir que si en pouvant jouer à la maison un ami de Quincy lancerait cette phrase qu'il a appris en classe, qu'il pleut ou qu'il neige il serait bientôt invité à attendre ses parents à l'extérieur.
Endosser une telle expression relève selon moi de l'ignorance, de l'insensibilité, de la négligence ou de la simple incompétence.
Je suis de ceux qui pensent que le racisme doit être dénoncé dans nos systèmes sur toutes ses formes et réduire la négritude à l'esclavage c'est raciste. Ce serait comme réduire les juifs à l'holocauste et en faire une expression galvaudée ironiquement.
Le curriculum éducationnel québécois ne prépare pas un enfant de 6 année à porter une réflexion intellectuelle approfondie pour comprendre une expression avec autant de charge historique.
Assimiler cette expression au premier degré c'est la normaliser, la banaliser dans l'esprit malléable des enfants qui viennent innocemment d'apprendre une expression raciste en classe.
Exposer nos enfants à de telles idées dans un contexte où tous les éléments pédagogiques ne sont pas alignés, c'est compromettre l'harmonie de notre société de demain.
Il semblerait peut-être que Robert Souliere ait séduit votre comité de sélection en offrant son ouvrage des stéréotypes analysés sur un plateau humoristique.
Il y a des sujets avec lesquels on ne rigole pas. La liberté d'expression est une responsabilité qui doit vigoureusement combattre la censure tout en considérant les sensibilités pour le bien commun. Un monde sans tact, c'est un univers
insensible, polarisé, et quasi-anarchique comme aux États-Unis où certains se mobilisent contre les lois injustes de Trump comme à l'ère de l'apartheid en Afrique du Sud.
Je ne pense pas que cette plainte nécessite un étalement de l'histoire des noirs ou une même connaissance approfondie sur le sujet pour réaliser cette expression est inacceptable.
Cette période noire de l'humanité doit être racontée à nos enfants de manière juste et responsable et effleurer le sujet de cette manière c'est faire la promotion subtile du racisme.
Je ne vous cache pas ma déception, mais surtout mon inquiétude, face au contenu éducatif auquel les
enfants ont été exposés. J'imagine mon fils, déjà à l'écart sur son pupitre à cause de son comportement qui se fait réprimanderpar son professeur avec ce passage : « On est tous le nègre de quelqu'un dans la vie ».
Je pense que l'école à la responsabilité de filtrer le matériel d'éducation ne serait-ce que pour préserver l'amour propre de chaque élève quel que soit sa race ou sa religion.
Quincy ne soumettra pas de résumé pour ce livre. Prendre position pour ses convictions ça fait également partie de l'éducation. Gardez en tête que si un sursis raisonnable est accordé pour la lecture d'un autre livre, Quincy et moi prendront le temps de lire
pour vous remettre un sommaire en bonne et due forme.
Je fais donc appel à votre qualité de directrice de trouver une résolution à cette fâcheuse situation tout en vous demandant de m'éclairer sur votre processus de sélection de livre pour les élèves de sixième année.
Gioberti François
Le papa de Quincy
(819)968-8591
Plainte initiale du père envoyée à la commission scolaire (CSPO) :
De : Gioberti François< gio@cognition-marketing.com >
À : < reception@cspo.qc.ca >
Cc : < communications.ssgc@cspo.qc.ca >
Date : mer. 08 mai 2019 06:57:40 -0400
Sujet : Être le NÈGRE de quelqu'un à l'école.
À qui de droit,
Je vous achemine la plainte que j'ai adressée à l'école primaire du cavalier pour ce que je considère comme la propagation du racisme dans les livres de lecture.
Livres récipiendaires de plusieurs prix me permettez moi de souligner avec mon inquiétude de père.
Je suis convaincu qu'il faut exposer ces idées pour ne pas compromettre l'harmonie de la société de demain.
Bien à vous,
Veuillez recevoir l'expression de mes salutations les plus distingués.
Gioberti François
Le papa de Quincy
(819)968-8591
———————————-
Envoyé à Madame Dubuc-Directrice de l'école primaire du Cavalier (Aylmer) le 7 Mai 2019_11:46am
« On est tous le nègre de quelqu'un dans la vie » pour être fidèle à l'idée du livre Un cadavre en classe de Robert Soulieres, proposé par l'école et pour lequel mon enfant doit soumettre un curriculum vitae. J'ai intercepté cette expression raciste, grâce à
Quincy qui lisait son livre à haute voix dans l'auto. J'ai donc décidé de dédier le week-end à la lecture
complète de ce livre avec l'espoir de trouver une justification éducationnelle que pourrait supporter votre école dans la propagation de cette insulte raciale.
Je vous écris principalement parce que je suis sincèrement concerné par votre processus de sélection de livre de lecture pour les élèves de sixième année. J'ai du mal à concevoir comment votre institution a pu considérer un livre parsemé de stéréotypes à
connotation raciste et misogyne comme outil pédagogique.
« On est tous le NÈGRE de quelqu'un » a été utilisé à deux reprises par l'auteur pour traduire la résignation esclavagiste d'un personnage.
En tant qu'éducateur ne vois-tu pas un problème avec cette expression ? Accepteriez-vous qu'un élève ou un professeur se prononce ainsi dans la cour d'école ?
Je vous garantir que si en pouvant jouer à la maison un ami de Quincy lancerait cette phrase qu'il a appris en classe, qu'il pleut ou qu'il neige il serait bientôt invité à attendre ses parents à l'extérieur.
Endosser une telle expression relève selon moi de l'ignorance, de l'insensibilité, de la négligence ou de la simple incompétence.
Je suis de ceux qui pensent que le racisme doit être dénoncé dans nos systèmes sur toutes ses formes et réduire la négritude à l'esclavage c'est raciste. Ce serait comme réduire les juifs à l'holocauste et en faire une expression galvaudée ironiquement.
Le curriculum éducationnel québécois ne prépare pas un enfant de 6 année à porter une réflexion intellectuelle approfondie pour comprendre une expression avec autant de charge historique.
Assimiler cette expression au premier degré c'est la normaliser, la banaliser dans l'esprit malléable des enfants qui viennent innocemment d'apprendre une expression raciste en classe.
Exposer nos enfants à de telles idées dans un contexte où tous les éléments pédagogiques ne sont pas alignés, c'est compromettre l'harmonie de notre société de demain.
Il semblerait peut-être que Robert Souliere ait séduit votre comité de sélection en offrant son ouvrage des stéréotypes analysés sur un plateau humoristique.
Il y a des sujets avec lesquels on ne rigole pas. La liberté d'expression est une responsabilité qui doit vigoureusement combattre la censure tout en considérant les sensibilités pour le bien commun. Un monde sans tact, c'est un univers
insensible, polarisé, et quasi-anarchique comme aux États-Unis où certains se mobilisent contre les lois injustes de Trump comme à l'ère de l'apartheid en Afrique du Sud.
Je ne pense pas que cette plainte nécessite un étalement de l'histoire des noirs ou une même connaissance approfondie sur le sujet pour réaliser cette expression est inacceptable.
Cette période noire de l'humanité doit être racontée à nos enfants de manière juste et responsable et effleurer le sujet de cette manière c'est faire la promotion subtile du racisme.
Je ne vous cache pas ma déception, mais surtout mon inquiétude, face au contenu éducatif auquel les
enfants ont été exposés. J'imagine mon fils, déjà à l'écart sur son pupitre à cause de son comportement qui se fait réprimanderpar son professeur avec ce passage : « On est tous le nègre de quelqu'un dans la vie ».
Je pense que l'école à la responsabilité de filtrer le matériel d'éducation ne serait-ce que pour préserver l'amour propre de chaque élève quel que soit sa race ou sa religion.
Quincy ne soumettra pas de résumé pour ce livre. Prendre position pour ses convictions ça fait également partie de l'éducation. Gardez en tête que si un sursis raisonnable est accordé pour la lecture d'un autre livre, Quincy et moi prendront le temps de lire
pour vous remettre un sommaire en bonne et due forme.
Je fais donc appel à votre qualité de directrice de trouver une résolution à cette fâcheuse situation tout en vous demandant de m'éclairer sur votre processus de sélection de livre pour les élèves de sixième année.
Gioberti François
Le papa de Quincy
(819)968-8591
1ère Réponse à l'école de plainte (Des Cavaliers) :
De : Chantale Gagné< chantale.gagne@cspo.qc.ca >
A : "'Gioberti François'"< gio@cognition-marketing.com >
Cc : "Catherine Dubuc"< Catherine.Dubuc@cspo.qc.ca >,"Marie-Josée Roy"< marie-josee.roy@cspo.qc.ca >
Date : mar. 07 mai 2019 13:58:40 -0400
Sujet : RE: Être le NÈGRE de quelqu'un...
============ Message transféré ============
Bonjour M. Gioberti,
Je viens de recevoir le courriel que vous avez transmis à Mme Dubuc. Comme elle est en réunion à la Commission scolaire aujourd'hui et aussi que je suis responsable des élèves de 6e année, j'ai demandé à Mme Marie-Josée de m'apporter le livre en question. Je vous remercie pour cette information et soyez assuré que je vous reviens avec un suivi sur cette situation bientôt.
Bonne fin de journée !
Réponse conjointe de la Commission scolaire (CSPO) et de l'école primaire (Des Cavaliers) :
De : Chantale Gagné< chantale.gagne@cspo.qc.ca >
A : "'Gioberti François'"< gio@cognition-marketing.com >
Cc : "Catherine Dubuc"< Catherine.Dubuc@cspo.qc.ca >
Date : ven. 10 mai 2019 16:24:28 -0400
Sujet : RE: Être le NÈGRE de quelqu'un...
============ Message transféré ============
Bonjour M. Gioberti,
Suite à une discussion avec l'enseignante de votre enfant, Mme Marie-Josée et tel que je vous ai promis, je vous fais un retour sur la lecture d'un livre que vous avez dénoncée dans un récent courriel qui nous a été transmis, à Mme Dubuc et à moi et dont vous avez interpellé la direction générale de la Commission scolaire des Portages-de-l'Outaouais.
Je veux d'abord vous remercier d'avoir porté à notre attention votre vision, votre déception et votre inquiétude. De plus, je tiens à vous préciser que Quincy n'a pas de résumé de lecture à rédiger en lien avec ce roman, puisque le principe du cercle de lecture de Mme Marie-Josée sert principalement à évaluer la compétence de l'expression à l 'oral et la compréhension de l'écrit, mais rien en lien avec l'évaluation de l'écriture.
Dans les cercles de lecture, chaque membre de l'équipe (de 4 élèves) se doit de faire la lecture d'un livre, de repérer les mots de vocabulaire difficiles et d'en trouver la définition, de repérer 5 passages qui l' ont marqué, d'en donner leur opinion et le lien qu'ils en font avec leur vie personnelle. Par la suite, l'équipe est appelée à se rencontrer, en classe, pour en discuter et Madame Marie-Josée est présente orienter cette discussion et évaluer pour les élèves à l'oral.
L'intention, dans le cas présent, n'était certainement pas de promouvoir le racisme, mais plutôt de discuter de différentes problématiques présentes dans notre société notamment le racisme. Ainsi cette conférence servait d'occasion d'énoncé et de faire de l'éducation à nos jeunes.
Par ailleurs, ce choix de roman a été fait dans l'optique d'un souci de prévention face à l'intimidation et de préparation face au secondaire.
De plus, je tiens à vous assurer, si vous ne désirez pas que Quincy participe à cette discussion, Mme Marie-Josée ne le pénalisera pas au niveau de ses résultats.
En espérant avoir répondu à vos interrogations,
N'hésitez pas à communiquer avec moi si je peux choisir.
Chantale Gagné
Directrice adjointe
École des cavaliers
Réponse du père au conseil scolaire et réponse à la plainte de l'école
De : Gioberti François< gio@cognition-marketing.com >
À : "chantale.gagne"< chantale.gagne@cspo.qc.ca >,"ecole.cavaliers"< ecole.cavaliers@cspo.qc.ca >,"Réception CSPO"< reception.ssgc@cspo.qc.ca >
Cc : "Catherine.Dubuc"< Catherine.Dubuc@cspo.qc.ca >
Date : mer. 15 mai 2019 12:51:02 -0400
Sujet : RE: Être le NÈGRE de quelqu'un...
============ Message transféré ============
Mesdames Les directrices,
Avec tout le respect que je vous dois, la salle de classe de 6ème année n'est pas la place pour apprendre des expressions racistes. Soutenez-vous un agenda particulier ? Qu'est-ce qui se passe ? Vos méthodes sont très douteuses.
Je pense que l'école devrait avoir la conscience professionnelle pour faire la flagrante différence entre ouvrir la discussion sur le racisme et exposer des enfants à une expression raciste sans contexte.
Je n'ai toujours pas compris à travers votre réponse le processus de sélection de livre qui a mené les enfants à la lecture de ce livre.
Je vous reviendrai sous peu avec les questions qui par inquiétude dominent mon esprit pour réorienter notre échange dans la bonne voix.
Respectueusement,
Gioberti François
Le papa de Quincy
(819)968-8591
Première plainte du père envoyée au ministre de l'Éducation du Québec Jean-François Roberge :
De : Gioberti François <giobertifrancois@gmail.com>
Date : mer. 8 mai 2019 à 9h05
Sujet : Être le NÈGRE de quelqu'un à l'école...
À : <ministre@education.gouv.qc.ca>
Cher Monsieur le ministre Honorable Jean-François Roberge,
Je vous achemine la plainte que j'ai adressé à l'école primaire du cavalier et à la commission scolaire (CSPO) pour ce que je considère comme la propagation du racisme dans les livres de lecture.
Livres récipiendaires de plusieurs prix me permettez moi de souligner avec mon inquiétude de père.
Je suis convaincu qu'il faut exposer ces idées pour ne pas compromettre l'harmonie de la société de demain.
Bien à vous,
Veuillez recevoir l'expression de mes salutations les plus distingués.
Gioberti François
Le papa de Quincy
(819)968-8591
———————————-
Envoyé à Madame Dubuc-Directrice de l'école primaire du Cavalier (Aylmer) le 7 Mai 2019_11:46am
« On est tous le nègre de quelqu'un dans la vie » pour être fidèle à l'idée du livre Un cadavre en classe de Robert Soulieres, proposé par l'école et pour lequel mon enfant doit soumettre un curriculum vitae. J'ai intercepté cette expression raciste, grâce à
Quincy qui lisait son livre à haute voix dans l'auto. J'ai donc décidé de dédier le week-end à la lecture
complète de ce livre avec l'espoir de trouver une justification éducationnelle que pourrait supporter votre école dans la propagation de cette insulte raciale.
Je vous écris principalement parce que je suis sincèrement concerné par votre processus de sélection de livre de lecture pour les élèves de sixième année. J'ai du mal à concevoir comment votre institution a pu considérer un livre parsemé de stéréotypes à
connotation raciste et misogyne comme outil pédagogique.
« On est tous le NÈGRE de quelqu'un » a été utilisé à deux reprises par l'auteur pour traduire la résignation esclavagiste d'un personnage.
En tant qu'éducateur ne vois-tu pas un problème avec cette expression ? Accepteriez-vous qu'un élève ou un professeur se prononce ainsi dans la cour d'école ?
Je vous garantir que si en pouvant jouer à la maison un ami de Quincy lancerait cette phrase qu'il a appris en classe, qu'il pleut ou qu'il neige il serait bientôt invité à attendre ses parents à l'extérieur.
Endosser une telle expression relève selon moi de l'ignorance, de l'insensibilité, de la négligence ou de la simple incompétence.
Je suis de ceux qui pensent que le racisme doit être dénoncé dans nos systèmes sur toutes ses formes et réduire la négritude à l'esclavage c'est raciste. Ce serait comme réduire les juifs à l'holocauste et en faire une expression galvaudée ironiquement.
Le curriculum éducationnel québécois ne prépare pas un enfant de 6 année à porter une réflexion intellectuelle approfondie pour comprendre une expression avec autant de charge historique.
Assimiler cette expression au premier degré c'est la normaliser, la banaliser dans l'esprit malléable des enfants qui viennent innocemment d'apprendre une expression raciste en classe.
Exposer nos enfants à de telles idées dans un contexte où tous les éléments pédagogiques ne sont pas alignés, c'est compromettre l'harmonie de notre société de demain.
Il semblerait peut-être que Robert Souliere ait séduit votre comité de sélection en offrant son ouvrage des stéréotypes analysés sur un plateau humoristique.
Il y a des sujets avec lesquels on ne rigole pas. La liberté d'expression est une responsabilité qui doit vigoureusement combattre la censure tout en considérant les sensibilités pour le bien commun. Un monde sans tact, c'est un univers
insensible, polarisé, et quasi-anarchique comme aux États-Unis où certains se mobilisent contre les lois injustes de Trump comme à l'ère de l'apartheid en Afrique du Sud.
Je ne pense pas que cette plainte nécessite un étalement de l'histoire des noirs ou une même connaissance approfondie sur le sujet pour réaliser cette expression est inacceptable.
Cette période noire de l'humanité doit être racontée à nos enfants de manière juste et responsable et effleurer le sujet de cette manière c'est faire la promotion subtile du racisme.
Je ne vous cache pas ma déception, mais surtout mon inquiétude, face au contenu éducatif auquel les
enfants ont été exposés. J'imagine mon fils, déjà à l'écart sur son pupitre à cause de son comportement qui se fait réprimanderpar son professeur avec ce passage : « On est tous le nègre de quelqu'un dans la vie ».
Je pense que l'école à la responsabilité de filtrer le matériel d'éducation ne serait-ce que pour préserver l'amour propre de chaque élève quel que soit sa race ou sa religion.
Quincy ne soumettra pas de résumé pour ce livre. Prendre position pour ses convictions ça fait également partie de l'éducation. Gardez en tête que si un sursis raisonnable est accordé pour la lecture d'un autre livre, Quincy et moi prendront le temps de lire
pour vous remettre un sommaire en bonne et due forme.
Je fais donc appel à votre qualité de directrice de trouver une résolution à cette fâcheuse situation tout en vous demandant de m'éclairer sur votre processus de sélection de livre pour les élèves de sixième année.
Gioberti François
Le papa de Quincy
(819)968-8591
Réponse du ministère de l'Éducation du Québec à la plainte :
De : plaintes <plaintes@education.gouv.qc.ca>
Date : mer. 8 mai 2019 à 15h00
Objet : RE : SJ Être le NÈGRE de quelqu'un à l'école primaire... - No de demande : 106969
À : giobertifrancois@gmail.com <giobertifrancois@gmail.com>
Bonjour,
Nous vous remercions de porter à l'attention du Ministère vos préoccupations quant aux choix de livres à l'école de garçon.
Bien qu'il ne s'agisse pas d'une plainte recevable au Ministère, notre rôle est de vous accompagner dans le processus de plainte de la Commission scolaire des Portages-de-l'Outaouais dont toute l'information figure sur le site suivant : http://www.cspo.qc.ca/info-parents/formulation-dune-plainte/
N'hésitez pas à communiquer avec nous au besoin.
Salutations cordiales,
Marie-Noëlle Gauthier
Conseillère au traitement des plaintes
Direction de l'accès à l'information et des plaintes
Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur
1035, rue De La Chevrotière, 27e étage
Québec (Québec) G1R 5A5
Tél. : 1 866 643-4806
Télécopieur : 643-1602
plaintes@education.gouv.qc.ca